samedi 14 juillet 2007

World Wide Fund for Nature


Le WWF est la première organisation mondiale de protection de la nature.





Une organisation indépendante



Le WWF compte plus de 4,7 millions de membres à travers le monde.L'organisation dispose d'un réseau opérationnel dans 96 pays proposant 12000 programmes de protection de la nature.Les compétences du WWF dans le domaine scientifique sont mondialement reconnues.


Le WWF : une philosophie fondée sur le dialogue



Le WWF recherche dans le monde entier la concertation pour la mise en œuvre de solutions concrètes et durable. L'organisation a une réelle volonté d'impliquer l'ensemble des acteurs concernés: communautés locales, entreprises, gouvernements, organisations internationales et non gouvernementales.


Des réalisations d'envergure nationale et internationale



La protection de l'un des derniers fleuves sauvages d'Europe : la Loire
La protection des espèces menacées: dauphins et baleines en Méditerranée, ours brun dans les Pyrénées
La lutte contre le commerce des espèces menacées grâce au réseau TRAFFIC
La création d'une réserve naturelle de 17000 hectares pour la protection des tortues luth en Guyane
Le développement d'un programme de gestion durable des forêts (plus de 3 millions d'hectares) en collaboration avec les entreprises






Les missions:


La mission du WWF est d'enrayer puis d'inverser le processus de dégradation de la planète. Pour cela les programmes du WWF sont structurés selon les thèmes d'action prioritaires suivant :

Changement climatique



Notre planète s'échauffe anormalement, avec de très graves perturbations à l'avenir si nous ne réagissons pas : canicules et désertifications, inondations et tempêtes, disparition des glaciers et de la banquise, montée du niveau des mers... 1 million d'espèces animales et végétales pourraient disparaître en 50 ans et des millions de personnes seront affectées.



Pollutions Chimiques



Plus de 100 000 substances chimiques sont fabriquées par l’homme pour être utilisées dans notre vie quotidienne. La production mondiale de substances chimiques est ainsi passée de 1 million de tonnes en 1930 à plus de 400 millions de tonnes aujourd'hui.

Modes de vie durables



En 1969, l'homme marchait sur la lune. Rien ne semblait devoir arrêter l'humanité vers la prospérité. Pourtant, à l'entrée de ce troisième millénaire, un nouveau défi apparaît, en raison de la consommation effrénée des ressources naturelles. Les forces économiques mondiales qui provoquent la destruction de la diversité biologique et des milieux naturels ne prennent que très exceptionnellement en compte les limites biologique de la planète. Depuis les années '70, nous avons dépassé la capacité de charge de la planète et vivons en " sur-régime ". Le résultat est une diminution spectaculaire et rapide de 30% des ressources naturelles de la planète en 30 ans : les écosystèmes forestiers ont été réduits de 12%, ceux d'eau douce de 50% et enfin, les écosystèmes marins de 30%.



Outre mer



Quel pays autre que la France peut s'enorgueillir d'avoir sur son territoire des terres glacées antarctiques, des forêts tropicales primaires inhabitées, d'immenses récifs coralliens et des lagons parmi les plus grands du monde, des mangroves intactes sur des centaines de kilomètres… ? Aucun !Grâce à la diversité et aux richesses naturelles de ces territoires, la France possède une chance unique et une lourde responsabilité. Nous avons le triste privilège d'être au cinquième rang des pays accueillant le plus grand nombre d'oiseaux au statut précaire, d'avoir sur notre territoire la plus importante plage de ponte de tortues luth au monde et l'un des patrimoines biologiques les plus originaux et les plus menacés au plan mondial en Nouvelle Calédonie.



Espèces menacées



La biodiversité, c’est-à-dire la diversité desgènes, des espèces et des écosystèmes connaît une érosion sans précédent. Ainsi, les espèces disparaissent à un rythme mille fois supérieur au taux d’extinction naturel et cette crise d’extinction sans précédent est due à l’activité directe ou indirecte des hommes. L’indice planète vivante qui estime les effectifs de certaines populations d’animaux dans les forêts, dans les océans et côtes, et dans les eaux douces, s’est réduit de 30% depuis les années 1970 .

Forêts



Les forêts sont des maillons essentiels de la chaîne de la vie. Elles jouent un rôle vital dans la régulation des climats et du cycle de l'eau et sont des écosystèmes les plus riches et utiles de la planète. Selon les scientifiques, les forêts du monde renferment plus de 50 % de la biodiversité terrestre. Or dans le monde la dégradation de la forêt se poursuit à un rythme inquiétant. Chaque semaine 200 000 hectares de forêts tropicales disparaissent. On estime que 20% des gaz à effet de serre émis dans l’atmosphère proviendraient de la déforestation. Une exploitation forestière peu respectueuse de la nature et de l’homme, ainsi que des coupes pour installer des plantations industrielles, telles que le palmier à huile et le soja, sont les causes principales de cette disparition.

Eaux douces



Les fleuves et les rivières d'Europe, ainsi que les zones humides qui leur sont associées, comptent parmi les milieux ayant le plus souffert des activités de l'homme. 25% des cours d'eau d'Europe occidentale et méridionale sont pollués à un niveau extrême. 50% des zones humides françaises ont disparu au cours des 30 dernières années. Depuis 20 ans, les eaux brutes se dégradent de façon inquiétantes : elles ont continué à être polluées par les nitrates et les pesticides à cause d'une politique agricole productiviste et de la destruction directe de ces milieux.

Océans et côtes



70% de notre planète bleue est recouverte par les océans et les mers. Pendant des siècles, l'humanité a considéré que l'océan était une ressource inépuisable, à même de nous nourrir et d'absorber nos déchets sans discontinuer.




Calculer votre empreinte écologique



L'empreinte écologique est une mesure de la pression qu'exerce l'homme sur la nature. C'est un outil qui évalue la surface productive nécessaire à une population pour répondre à sa consommation de ressources et à ses besoins d'absorption de déchets.
Imaginez que vous êtes un Robinson Crusöé isolé sur une île déserte : quelle devrait être la taille de votre île (terre, lagon et mer accessible compris) pour vous permettre de vivre en autarcie de façon durable et répondre à vos besoins en nourriture, chauffage, matériaux de construction, air pur, eau potable, absorption de déchets ?
Cette surface représente l'empreinte écologique de notre Robinson Crusoé. On comprend intuitivement que si le mode de vie de notre naufragé exerce une pression trop forte sur son île (s'il fait par exemple des grands feux de camp tous les soirs pour tromper sa solitude), c'est-à-dire si son empreinte écologique est supérieure à la taille de son île, sa survie risque d'être compromise à plus ou moins long terme...
A l'échelle d'une personne, l'empreinte écologique est une estimation de la superficie nécessaire pour répondre à l'ensemble de vos besoins en ressources naturelles.